Dans cette scène, les conditions atmosphériques peuvent être importantes pour le scénario (par exemple, c’est une scène de fin de journée). On peut alors ajouter des jeux de lumières. Imaginons, dans notre exemple que c’est le cas et le soleil se couche. La lumière est assez rasante. Il faut d’abord définir où se trouve la source de lumière, afin de savoir comment elle va réagir sur les volumes créés (immeubles etc.) Disons que le soleil est à mi-distance entre l’horizon et le zénith. A partir de la position du soleil, le storyboarder va pouvoir définir les ombres. Il faut griser les surfaces d’immeubles qui sont à contre-jour.
Les arbres ont une partie éclairée et une autre, dans l’ombre. Il faut maintenant placer les ombres portées au sol, pour mieux placer les volumes dans l’espace. Par exemple, l’ombre au sol apporté par la voiture, l’ombre sur un arbre, apportée par un immeuble etc. Le rôle du storyboarder est, avec l’expérience, de faire ces choses de plus en plus spontanément.