Dans cette formation vidéo pour apprendre l'infographie, André Bertrand vous montre comment utiliser des samples pour le DJ ou le mixeur. Le but de ce tutoriel consiste à prendre connaissance des droits qui régissent le traitement musical. Un DJ est considéré comme étant un arrangeur. Qu'il se produise en live dans un lieu public ou dans un espace privé, le DJ bénéficie de 1/12ème des droits de la SACEM. A cet effet, le reste des rémunérations revient de droit aux auteurs des chansons qu'il mixe. Dans le cas d'un enregistrement de mixage, la situation est contraignante. En effet, ce processus nécessite le consentement des auteurs-compositeurs des chansons utilisées pour la production musicale. Cette condition est tout aussi valable pour l'utilisation des samples. Toutefois, les lois américaines stipulent le sampling libre d'une œuvre tant que celui-ci ne dépasse pas 6 secondes. Cependant cette loi n'est pas appliquée pour la France. Tant qu'aucune autorisation n'est obtenue, tout mixage ou enregistrement d'œuvre d'autres auteurs s'assimilent à de la contrefaçon. Dans ce sens, l'appropriation des caractéristiques d'originalité d'une œuvre est une preuve suffisante de fraude aux droits d'auteur et aux droits voisins. En d'autres termes, la reprise d'une succession de notes reconnaissable est illicite. Il est à noter que cette disposition ne prend pas en charge un nombre de notes défini. Elle se base uniquement sur l'atteinte à l'originalité d'une œuvre. Il en est ainsi pour l'exploitation des samples d'ordre musical. Par contre, le sampling de son est admis. Vous avez ainsi la possibilité de mettre en œuvre une banque de données de sons pour les utiliser dans la production de musique. Dans la mesure où la musique appartient au domaine public, leur sampling est également autorisé. Par ailleurs, le sampling ou le mixage à titre personnel est licite même sans autorisation. En conclusion, le mixage et le sampling sont conditionnés suivant les droits d'auteur et les droits voisins.