Une notion très importante en numérique est celle de l'économie de poids de fichier. Avec la dématérialisation généralisée, la gestion des données (data management) prend une part de plus en plus importante. Il faut gérer la quantité de données que l'on enregistrer par rapport aux besoins, à la production et aux moyens. Comme nous l'avons vu, l'image numérique peut être définie comme une matrice de pixels organisés sur trois couches : rouge, vert, bleu (le plus souvent). On peut également décomposer une image en une couche de luminance et deux couches dites de chrominance. La couche de luminance contient alors l'intensité lumineuse de l'image, tandis que les deux couches de chrominance contiennent l'information colorée. Ce type de description peut prendre plusieurs noms. Le plus courant est YUV/YCbCr pour le numérique et YPbPr pour l'analogique. D'une manière générale, le Y désigne toujours la luminance, les deux signaux de chrominance peuvent eux en revanche prendre plusieurs noms : U, Cb, Pb (chrominance « a ») et V, Cr, Pr (chrominance « b »). Le sous-échantillonnage est représenté par trois ou quatre chiffres (ex : 4.4.2 ou 4.4.0). Il permet une économie sur le poids d'un fichier en enregistrant moins d'information de chrominance que de luminance. Le quatrième chiffre n'est présent que si une couche de transparence est présente, ce que l'on appelle couche alpha. D'une manière générale, le premier chiffre désigne le nombre d'échantillons de luminance, le deuxième, le facteur d'échantillonnage horizontal de la chrominance relativement à la luminance et enfin le troisième renseigne sur un éventuel sous échantillonnage vertical supplémentaire.